Les principaux risques des métiers du sport

Les risques physiques/psychologiques liés au sport professionnel

Les métiers du sport sont confrontés à des conditions de travail et/ou d’entrainement (activité physique régulière) impliquant plusieurs risques en matière de santé – qu’il s’agisse du sport professionnel ou des professions liées au domaine : entraineur, coach sportif, éducateur, moniteur¹…

• Risques physiques directement liés à la pratique d’une activité physique régulière: chutes, coups, blessures, fractures, troubles musculosquelettiques et neurologiques, traumatismes, commotions cérébrales, accidents cardio-vasculaires, maladie chronique articulaire (arthrose), troubles gynécologiques…
   
• Risques physiques et psychologiques liés aux conditions de vie/de travail (déplacement fréquent, voyage, horaire décalé, recherche de la performance, dopage, exposition récurrente au froid/chaud, lieu d’exercices peu adapté) : usure physique, fatigue psychologique et nerveuse, blessure, fragilité des muscles et de l’organisme.

La pratique prolongée du sport est un important facteur de risque de l’arthrose. La maladie articulaire peut être favorisée par l’activité en elle-même (sollicitant de manière excessive les articulations) ou par une blessure/un traumatisme provoqué lors de l’activité : rupture du ligament croisé antéro-externe², entorse/fracture du genou, trouble musculosquelettique…

Arthrose, fracture, stress : quelle surveillance médicale pour les métiers du sport ?

Plusieurs moyens d’action existent pour limiter les risques liés aux métiers du sport : prévention (collective et individuelle), respect des règles d’hygiène et de sécurité, établissement d’une surveillance médicale renforcée¹…

La surveillance médicale comprend plusieurs démarches indispensables :

• Visite médicale en début de saison impliquant un bilan complet avec contrôles traditionnelles et des actions de prévention ;
• Examen médical de dépistage des risques cardiovasculaires (notamment après la quarantaine) ;
• Radiographie de certaines articulations (hanches, genoux, chevilles) pour dépister des séquelles de traumatisme ou un début d’arthrose ;
• Contrôle antidopage régulier.

Ces mesures réduisent les risques physiques et permettent de prévenir ou détecter  les affections arthrosiques.